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Texte de 2015 sur "eraser head" :
Eraser head, tête de gomme, eraser head, tête de gomme. Y a t'il des vérités qu'il vaut mieux effacer ? Car oui, on est une espèce étrange. Lorsque l'on donne la vie, on sait d'emblée que l'être est destiné à se confronter à la mort et à un système qui souvent fait de nous des machines organiques, dont le but est la performance, dans un monde régie par des normes de bien séance contrôlante. Les monstres, sont les êtres qui sortant des routes tracé par la machine sociale, parfaitement huilé, nous empêcherais de pouvoir y intégrer notre place en s'encombrant de leur présence. Pourtant, à l'intérieur nos entrailles se ressemblent toutes. Elles sont pleines de fluides putride et visqueux, dont l'origine remonte à des temps obscures. Nous sommes condamné à une ingestion qui dans un cycle éternel finit par ressortir de nos trous du cul.On déchiquette la chaire, on crève les bœufs et les poulets, pour. les foutres dans de belles soucoupes de porcelaine scintillante, que l'on découpe dans une gestuelle d'argent et de chrome. Pourtant, quelque fois, nous regardons le ciel d’azur, la lumière apaisante d'une aube qui réveille les oiseaux chantant. Nous les regardons ils déclenchent en nous un sentiment de plénitude, bien sur, au coin, un chat affamé et lubrique les attends pour les croquer et traîner leurs cadavres de plume, de tripes et d'os avant de les engloutir et quelques fois juste pour le plaisir. La vie est un chaos que l'on regarde des fois l'aire hagard et bêta. On se retrouve en face d'une vacuité profonde, d'un néant sans fin et bien sur notre conscience dans ces moments la ne peut que nous donner le vertige d'exister. Mais qu'avons nous d'autres, pourquoi refuser de se perdre dans l'attachement que l'on éprouve vis à vis des êtres qui nous sont chères. Non, quelques fois, il y a des vérités qu'ils vaut mieux effacer.
Biographie :
Je suis né en 1992 à Paris. Après une année de géographie, je me lance dans le dessin en suivant des cours dans des ateliers publiques. Je passe ensuite 2 années à l'école nationale supérieur la Cambre à Bruxelles.
Passionné par la culture populaire qu'elle soit dans les brocantes, le cinéma, la télé, le jeu vidéo. J'apprécie tout autant les arts classiques, moderne et contemporain. J'ai élaboré un travail dans lequel je tente de relier les deux mondes ainsi que celui des contres cultures que j'ai découvert par la musique. Je développe un univers narratif et cherche à y apporter un supplément d'âme, une inquiétante étrangeté, du grotesque et de l'absurde.
